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Un monde irréel avec le photographe Gustav Willeit

Je pense qu’épanouissement personnel et épanouissement professionnel sont intimement liés, que l’un ne va pas sans l’autre (mais ce n’est que ma vision des choses). Comme je me suis promis de vous faire découvrir des petits coups de cœur, et que voyager est pour moi une très belle manière de grandir et de s’épanouir, on va aujourd’hui parler de photographie, et plus spécifiquement du photographe Gustav Willeit !

 

Série PERAT - photographie de Gustav Willeit
© Gustav Willeit, photographie de la série PERAT

 

Gustav Willeit est un photographe italien qui surprend par son travail autour des lignes, des structures, de la symétrie. Chaque photographie possède cet aspect bien particulier et recèle une vision poétique du monde. On découvre alors une nouvelle vision des choses, on reste scotché devant les images, on ressent quelque chose de spécial… quelque chose d’angoissant, quelque chose d’apaisant, ou quelque chose de dérangeant. Peu sont ceux qui peuvent en ressortir indifférent. Qu’est-ce que vous ressentez, vous, quand vous observez la photo ci-dessus ?

Gustav Willeit photographie des portraits comme des paysages, des univers urbains comme des univers isolés, il y a de tout, mais toujours avec cette même patte, ce style bien distinct. Mon gros coup de cœur est pour ses séries PERAT et PERSPE !

La série PERAT, à laquelle appartient la photographie ci-dessus, tourne autour des montagnes, avec leurs mille et une formes et leurs mille et une couleurs. Le photographe capture ces merveilles de la nature en faisant ressortir calme et paix, il invite le spectateur à observer et, surtout, à écouter le silence. La figure humaine représentée dans chaque photographie est pour Gustav Willeit « une tentative de présenter un élément familier et saisissable » mais qui provoque un effet inverse puisqu’elle va susciter « un sentiment d’absurdité et d’impuissance ». Observez bien cette photographie, ou regardez-en d’autres de la même série. Est-ce que vous le ressentez ?

La deuxième série, PERSPE, est pour moi la plus magique, la plus irréelle. Celle qui permet de s’évader totalement du réel. Ci-dessous, vous pouvez voir une petite sélection de photographies de cette série. Ici, on est centré sur l’effet de perspective avec une exploitation des outils numériques travailler au maximum la composition des photographies. Gustav Willeit trace une perspective « non naturelle, inventée, qui agit et crée des lieux différents en reflétant l’image, atteignant ainsi une symétrie parfaite souvent perturbée par un élément discordant ». Et c’est cet aspect irréel qui crée un sentiment de déstabilisation, une empreinte de magie. Non ?

 

 

Quelle série préférez-vous, PERSPE ou PERAT ? Ou peut-être préférez-vous une autre de ses séries, laquelle ? Je serais ravie de lire votre avis et de voir si ces photographies ont créé quelque chose en vous… Alors n’hésitez pas 🙂 !

 

Si vous avez vous aussi craqué pour les photographies de Gustav Willeit, sachez qu’un très beau livre regroupe plusieurs de ses photographies ! La vidéo de présentation de 0616 est ci-dessous. Et si vous aimez voyager, vous évader, découvrir de nouvelles choses, n’hésitez pas à suivre le blog sur Instagram : vous pourrez y retrouver chaque dimanche une photo voyage !

 

2 thoughts on “Un monde irréel avec le photographe Gustav Willeit

  1. C’est rigolo, mais beaucoup d’articles de ce blog me rappellent par petite touche nos 2 ans de coloc 🙂 …
    Sinon, tu sais déjà ce que j’en pense mais je le redis : son travail est renversant, et sa technique numérique sur la symétrie m’avait beaucoup intriguée la première fois. Et à partir du moment où une œuvre t’intrigue, c’est que l’art fait son travail! C’était trop parfait pour être réel et en même temps captivant 🙂

    1. Alors ça… ! Sans doute parce qu’il y a une petite part de moi dans chaque article, ou parce que les thèmes abordés sont des thèmes qu’on a dû évoquer ensemble… Bizarrement, le fait que les articles te rappelle cela me touche beaucoup 🙂 !

      « À partir du moment où une œuvre t’intrigue, c’est que l’art fait son travail » : j’aime beaucoup ce commentaire et cette façon de voir les choses. Et le plus dingue je pense, c’est le panel de sentiments différents que peuvent faire naître les mêmes photographies (ou un livre, une peinture, une chanson, etc.) chez des personnes différentes ! Est-ce qu’une œuvre « réussie » est une œuvre intrigante ou plutôt une œuvre qui fait ressentir ce que l’artiste veut montrer ?

      Et pour le final (trop parfait pour être réel et captivant), je te rejoins totalement !

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